Lire, écrire, calculer, utiliser le numérique : une première marche indispensable
Temps de lecture : 4 minutes
Près de 250 personnes se sont pressées le 17 octobre au matin devant les portes de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts. Venus des régions hexagonales et ultramarines, tous les participants ont apporté leur pierre à l’édifice pour amplifier l’action au bénéfice des personnes en difficulté avec les compétences de base.
Enjeux et contexte
Cette journée a débuté dans l’auditorium avec le témoignage d’une jeune femme qui a partagé avec l’assistance les difficultés quotidiennes vécues hier, mais aussi et surtout, elle a fait état du gain d’autonomie rendu possible par le réapprentissage des compétences de base.
Autre moment suspendu, deux comédiennes de la compagnie ALIS ont évoqué poétiquement la lutte contre l’illettrisme, en initiant les participants à la « poésie à 2 mi-mots » au travers d’un texte écrit par Stéphane Saintus (éducateur sorti d’une situation d’illettrisme).
Une fois rappelés les enjeux de cette journée, chacun a découvert ses compagnons de route aux profils variés. Personnes sorties de l’illettrisme, responsables RH, préfets, bénévoles, formateurs, élus, syndicalistes, responsables associatifs, chercheurs, membres de Centres Ressources Illettrisme, acteurs locaux ont échangé avec conviction des idées, des points de vue, des expériences.
■
Et maintenant ?
Tous, enfin, se sont retrouvés pour clôturer la journée, autour des regards croisés de quatre personnalités : Mme Valérie Michel-Moreaux, Mme Aline Le Guluche, M. Gilles Adelson et M. Hervé Le Saux. Le Grand Forum est une étape essentielle de la définition des priorités de l’ANLCI 2025-30.
Nourris de pratiques inspirantes, revigorés par cet élan collectif mais aussi obligés par ce qu’ils ont entendu, les participants du Grand Forum ont regagné leurs structures respectives pour poursuivre et amplifier l’action.
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5 questions essentielles au cœur des ateliers
Selon son programme, chacun a pu entamer les travaux de réflexion. Certains se sont regroupés autour de tables pour tester le jeu « En parler, c’est avancer », en cours d’élaboration par l’ANLCI. Dès 2025, il contribuera à rendre plus ludiques les actions de sensibilisation.
Dans les autres espaces, les débats ont débuté au sein d’ateliers thématiques. Pendant une heure à une heure trente, une vingtaine de participants ont échangé, débattu, témoigné, expliqué… Cinq thèmes ont été retenus par les administrateurs de l’ANLCI, en écho aux 300 contributions recueillies depuis mai :
■ Repérer, mobiliser et accompagner les jeunes en difficulté avec les compétences de base après l’âge
de la scolarité obligatoire.
■ Illettrisme d’aujourd’hui et de demain : quelles sont
les compétences de base nécessaires pour l’autonomie en 2030 ?
■ Le numérique : de l’outil-béquille à la culture émancipatrice.
■ Comment mener une action locale efficace pour les personnes les plus éloignées, notamment les publics spécifiques : grands exclus, détenus, gens du voyage, personnes en foyer d’hébergement... ?
■ Quels critères de qualité de formation pour permettre
la réussite d’une personne en situation d’illettrisme ?
Les éléments marquants de ces ateliers sont à retrouver dans les articles éponymes de ce numéro spécial.
Lors de la pause méridienne, les discussions se sont multipliées, les groupes se sont mêlés, les typobaladeuses ont édité des poèmes, la guirlande contributive s’est étoffée, jusqu’au moment de la photographie de groupe, sous la verrière, symbole joyeux de cette journée placée sous le signe du collectif.
Au fil de la journée, des déambulations curieuses dans les allées des expositions permanente et temporaire de la Cité, ont enthousiasmé les participants : de François 1er
à Jacques Prévert, d’Edith Piaf à Serge Gainsbourg,
de Germaine de Staël à Léopold Sédar Senghor.
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Lire, écrire, calculer, utiliser le numérique : une première marche indispensable
Temps de lecture : 4 minutes
Près de 250 personnes se sont pressées le 17 octobre au matin devant les portes de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts. Venus des régions hexagonales et ultramarines, tous les participants ont apporté leur pierre à l’édifice pour amplifier l’action au bénéfice des personnes en difficulté avec les compétences de base.
Enjeux et contexte
Cette journée a débuté dans l’auditorium avec le témoignage d’une jeune femme qui a partagé avec l’assistance les difficultés quotidiennes vécues hier, mais aussi et surtout, elle a fait état du gain d’autonomie rendu possible par le réapprentissage des compétences de base.
Autre moment suspendu, deux comédiennes de la compagnie ALIS ont évoqué poétiquement la lutte contre l’illettrisme, en initiant les participants à la « poésie à 2 mi-mots » au travers d’un texte écrit par Stéphane Saintus (éducateur sorti d’une situation d’illettrisme).
Une fois rappelés les enjeux de cette journée, chacun a découvert ses compagnons de route aux profils variés. Personnes sorties de l’illettrisme, responsables RH, préfets, bénévoles, formateurs, élus, syndicalistes, responsables associatifs, chercheurs, membres de Centres Ressources Illettrisme, acteurs locaux ont échangé avec conviction des idées, des points de vue, des expériences.
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5 questions essentielles au cœur des ateliers
Selon son programme, chacun a pu entamer les travaux de réflexion. Certains se sont regroupés autour de tables pour tester le jeu « En parler, c’est avancer », en cours d’élaboration par l’ANLCI. Dès 2025, il contribuera à rendre plus ludiques les actions de sensibilisation.
Dans les autres espaces, les débats ont débuté au sein d’ateliers thématiques. Pendant une heure à une heure trente, une vingtaine de participants ont échangé, débattu, témoigné, expliqué… Cinq thèmes ont été retenus par les administrateurs de l’ANLCI, en écho aux 300 contributions recueillies depuis mai :
■ Repérer, mobiliser et accompagner les jeunes en difficulté avec les compétences de base après l’âge
de la scolarité obligatoire.
■ Illettrisme d’aujourd’hui et de demain : quelles sont
les compétences de base nécessaires pour l’autonomie en 2030 ?
■ Le numérique : de l’outil-béquille à la culture émancipatrice.
■ Comment mener une action locale efficace pour les personnes les plus éloignées, notamment les publics spécifiques : grands exclus, détenus, gens du voyage, personnes en foyer d’hébergement... ?
■ Quels critères de qualité de formation pour permettre
la réussite d’une personne en situation d’illettrisme ?
Les éléments marquants de ces ateliers sont à retrouver dans les articles éponymes de ce numéro spécial.
Lors de la pause méridienne, les discussions se sont multipliées, les groupes se sont mêlés, les typobaladeuses ont édité des poèmes, la guirlande contributive s’est étoffée, jusqu’au moment de la photographie de groupe, sous la verrière, symbole joyeux de cette journée placée sous le signe du collectif.
Au fil de la journée, des déambulations curieuses dans les allées des expositions permanente et temporaire de la Cité, ont enthousiasmé les participants : de François 1er
à Jacques Prévert, d’Edith Piaf à Serge Gainsbourg,
de Germaine de Staël à Léopold Sédar Senghor.
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Et maintenant ?
Tous, enfin, se sont retrouvés pour clôturer la journée, autour des regards croisés de quatre personnalités : Mme Valérie Michel-Moreaux, Mme Aline Le Guluche, M. Gilles Adelson et M. Hervé Le Saux. Le Grand Forum est une étape essentielle de la définition des priorités de l’ANLCI 2025-30.
Nourris de pratiques inspirantes, revigorés par cet élan collectif mais aussi obligés par ce qu’ils ont entendu, les participants du Grand Forum ont regagné leurs structures respectives pour poursuivre et amplifier l’action.
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